Seule une coopération mondiale peut y arriver en une génération

Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée mondiale des océans, nous aimons réfléchir à la vie sur - et surtout dans - la mer. Quels efforts devons-nous faire au niveau mondial et local pour restaurer la santé des océans d'ici 2050 ? Ce sera un exploit, mais selon un article récent de la revue scientifique Nature, ce n'est pas impossible.

Une relance fondée sur la coopération mondiale

Dans cette étude internationale menée par d'éminents biologistes marins, les scientifiques concluent que nous pouvons parvenir à une reconstitution significative de nos océans vers 2050. Selon eux, que faudra-t-il pour y arriver ? Il faut un engagement financier et une coopération internationale entre les gouvernements, les populations et les entreprises commerciales.

Des éléments importants sur lesquels ces parties doivent travailler ensemble seront: mettre fin à la surpêche, restaurer les habitats naturels, réduire la pollution et lutter contre le changement climatique.

Le Marine Stewardship Council (MSC) est actif dans les deux premiers domaines depuis plus de vingt ans. Pour les Nations Unies et leur Objectif de Développement Durable (ODD) 14 "la vie aquatique", le MSC est une pierre angulaire grâce à son programme mondial pour la durabilité des pêches. 

L'un des objectifs de ce ODD est d'exclure toutes les pêches nuisibles d'ici 2020. Nous n'atteindrons certainement pas cet objectif cette année, c'est pourquoi l'appel à la coopération est extrêmement important. Comme plus de 70% de la surface de la terre est constituée d'océans et de mers, ils constituent une partie essentielle de notre écosystème mondial.

Prèsque la moitié de l'oxygène de la Terre provient de l'océan. Les océans contiennent également vingt fois plus de dioxyde de carbone que les plantes. Ils contiennent 80% de la biodiversité de la planète et nourrissent plus de trois milliards de personnes chaque jour. 

La reconstitution de nos océans est également importante pour l'économie. On estime que des stocks halieutiques sains apporteront un rendement supérieur de 15% au secteur de la pêche. Avec l'augmentation constante de la population mondiale, cela pourrait s'avérer crucial pour notre approvisionnement alimentaire et l'emploi. Il est donc dans l'intérêt de tous d'unir les forces.

Activisme des consommateurs 

Il y a de l'espoir. L'enquête internationale biennale de GlobeScan, menée auprès de plus de 20 000 consommateurs de 23 pays, a révélé que 6 personnes interrogées sur 10 (58 %) adaptaient déjà leur comportement d'achat pour protéger les produits de la mer. Ceci est aussi exactement le pourcentage pour la Belgique.
Par exemple, nos compatriotes ont changé de marque ou de produit (19 %), ont acheté leurs marchandises dans un autre magasin ou chez un commerçant (17 %) ou ont opté pour d'autres espèces plus durable (15%). 8 Belges sur 10 (76 %) se disent prêts à aller encore plus loin pour protéger l'avenir de nos océans. 

Cela nécessite de la confiance. Confiance dans les politiques de durabilité des producteurs et distributeurs de denrées alimentaires. Et la confiance dans les produits eux-mêmes. De plus en plus de consommateurs veulent savoir ce qu'ils achètent, d'où le produit vient et comment il a été produit.

Les gouvernements, l'industrie et les entreprises alimentaires ont le pouvoir d'intervenir et de répondre à cette quête d'une pêche fiable et durable. Des recherches récentes en Australie indiquent que la certification MSC est un catalyseur pour plus de coopération et de confiance. 

Bonne nouvelle, mais...

Pour faire la différence, il faut viser plus haut. La Journée mondiale de l'océan est une journée de réflexion sur ce que nous pouvons faire ensemble au cours des trente prochaines années pour aider nos océans à se reconstituer dans une large mesure; pour cesser de contribuer à la surpêche, à la pêche nuisible et à la pollution ainsi qu'au réchauffement climatique.

Cela peut se faire par petites étapes qui ont un impact majeur; en stimulant et en soutenant une pêche durable, ou en optant de manière pertinente pour des produits dont l'origine est fiable et durable. Ce n'est qu'en travaillant ensemble au cours des trente prochaines années que nous pourrons restaurer les océans dans une large mesure d'ici 2050.

Contact

Wouter Dieleman
Commercial Outreach Manager
MSC Benelux

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