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L'U.E., la Norvège, la Grande-Bretagne et l'Islande, entre autres, sont à couteaux tirés depuis 2009. La principale raison ? Le maquereau. En partie à cause du réchauffement de l'océan, ce poisson s'est déplacé vers le nord et est apparu de plus en plus souvent dans les filets des pêcheurs de harengs islandais, tandis que plus au sud, le flet était de plus en plus remonté dans les filets. Le Brexit est arrivé et depuis lors, les négociations concernant les autorisations de pêche, les périodes et les quotas ont abouti à tout sauf à un accord. Au grand détriment du maquereau, ce poisson que nous apprécions tant. Une meilleure nouvelle nous vient de la marque de poisson durable Fish Tales, qui a proposé une solution durable.

Sur la nécessité du choix et la mission de Fish Tales

Pas d'accords, pas de poisson durable

La gestion durable de la pêche est le seul moyen de garantir que les générations futures du monde entier puissent vivre et profiter des poissons des océans. Le fait qu'aucun accord n'ait été conclu concernant le maquereau signifie qu'il y a maintenant 40 % de captures en plus que ce qu'exige une pêche responsable. Depuis 2019, le maquereau n'est plus disponible sous le label MSC concernant les poissons pêchés de manière durable.

Un véritable choc pour la société néerlandaise Fish Tales. Irene Kranendonk, impact manager, explique : « Chez Fish Tales, on adore le poisson et on veut que chacun puisse en profiter indéfiniment. Ainsi, lorsque le maquereau n'a plus été labelisé MSC, nous n'avons eu d'autre choix que de le retirer de notre assortiment, quelle que soit la perte de C.A. que cela entraînerait. Nous ne pouvons changer les choses que si les marques de poisson et les détaillants font le bon choix. Un choix qui fait réfléchir les consommateurs et encourage les pêcheries à s'engager dans la durabilité. »

Ce que nous voyons est ce que nous achetons

Néanmoins, le maquereau reste largement disponible. Même chez les détaillants qui proclament leur engagement en faveur de la durabilité. Apparemment, le maquereau est si important que nous ne pouvons pas nous passer de lui. Mais si nous continuons à en vendre aujourd'hui, demain, le maquereau ne pourra plus figurer au menu.

Le Marine Stewardship Council (MSC) et plusieurs entreprises du secteur de la pêche nous exhortent à bannir pour l'instant le maquereau des rayons. Raf de Smet de Charlier Brabo Group, importateur belge de produits alimentaires, ajoute à ce sujet : « Le fait que le maquereau n'ait pas été complètement retiré de la gamme de produits envoie un mauvais signal aux consommateurs. »

Irene Kranendonk de Fish Tales, pense de même : « Si vous vous profilez comme durable, vous devez aussi prendre des mesures drastiques, comme retirer un poisson populaire de votre gamme et investir dans une solution de remplacement. » Mais quelle est la solution, si l'on recherche un délicieux poisson gras ? 

Au revoir le maquereau, bienvenue au chinchard !

Le chinchard de « Chilean Jack Mackerel » est un poisson gras, qui possède le pourcentage le plus élevé d'oméga 3 de toutes les espèces de maquereau et qui est géré et pêché de manière durable au Chili. Sa chair est un peu plus ferme et sa saveur est légèrement citronnée. Fish Tales a adopté le chinchard comme substitut du maquereau après de nombreuses recherches.

À la grande satisfaction des pêcheries chiliennes, déclare Irene Kranendonk : « Des familles entières vivent de la pêche. Les hommes partent en mer et les femmes transforment le poisson dans une usine située à côté du port. La qualité est donc optimale et une grande partie des revenus revient aux populations locales ». Le chinchard en conserve peut être agrémenté de toutes sortes de façons, pour l'apéritif jusqu'à la salade-repas. Si vous trouvez du chinchard frais du MSC, vous pouvez le griller, le « cuire » dans du citron (ceviche) ou même le manger cru en sushis. Les Japonais l'adorent aussi, et pour cause.

Un changement durable commence ici

Est-ce la pêche qui éprouve des difficultés à changer, le secteur de la vente au détail qui ne pense qu'au profit ou le consommateur qui n'est pas assez critique ? Une chose est sûre : si tout le monde se regarde, rien ne changera. À un moment, il faut s'engager dans le changement pour bâtir une nouvelle chaîne durable. Irene Kranendonk de Fish Tales en est profondément consciente : « Les marques et les détaillants doivent proposer aux consommateurs un choix durable et les sensibiliser à l'importance d'un tel engagement. »

MSC est à ce sujet un maillon essentiel. Plus il y aura de produits de remplacement labélisés MSC dans les rayons, plus nous, en tant que consommateurs, opterons pour du poisson issu de la pêche durable et plus il sera intéressant pour les pêcheries de s'engager dans une gestion durable des pêcheries et d'obtenir le label MSC. Votre choix au supermarché peut donc déclencher une réelle réaction en chaîne.

À propos de Fish Tales : Fish Tales a été fondée en 2014 par Bart van Olphen et Harm Jan van Dijk. Leur mission : pouvoir déguster infiniment du poisson, aujourd'hui comme demain. Ils coopèrent avec de petites communautés de pêcheurs du monde entier qui pêchent en harmonie avec la nature et dans le respect des personnes. Avec leur Fish Tales Foundation, ils travaillent également à des projets visant à aider les pêcheries et les pépinières de petite échelle du monde entier à s'engager davantage dans la durabilité.

Sur le site Web de Fish Tales, vous trouverez suffisamment d'inspiration pour des recettes avec du chinchard (en néerlandais).