NB: Voir le communiqué en français ci-dessous.
Over the last decade, climate-driven shifts in habitats and food sources have impacted right whale migration patterns, contributing to more interactions between right whales, fishing gear, and shipping vessels. These events sadly culminated in an unprecedented number of right whale entanglements and deaths from 2017 to 2019. Such a serious and tragic situation is of grave concern to all those involved in the fishing industry, and to the MSC.
Reactions in 2017 were swift. Demonstrating precisely the type of collaborative problem-solving required to address a situation of this magnitude, significant efforts were undertaken by harvesters, government agencies, scientists, academics, and other NGOs to rapidly develop and implement measures to protect right whales.
Moira Brown, a senior scientist at the Canadian Whale Institute said: “In terms of research, surveillance, and putting into place feasible protective measures, I don’t think anyone is working harder than Canada right now to figure out how to help this species.” Though there hasn’t been another recorded whale mortality in three years, all those involved remain vigilant and dedicated to continual improvements.
Earlier this month, the Monterey Bay Aquarium Seafood Watch Program released a recommendation that consumers avoid seafood products from several pot, trap, and gillnet fisheries in Canada and the United States, citing the potential risk they pose to right whales and that “current management measures do not go far enough to promote the recovery of the species.”
Seven MSC certified fisheries operate in the areas concerned - six in Canada: AQIP snow crab trap, Scotian Shelf snow crab trap, Newfoundland & Labrador snow crab, Maritime Canada Inshore lobster trap, Gaspésie lobster trap spring, Iles-de-la-Madeleine lobster trap; and one in the United States: Gulf of Maine Lobster.
MSC certification is an important tool and part of the solution to the challenge of eliminating entanglement risks to right whales. It holds certified fisheries to an extremely high burden of proof, requiring that they scientifically demonstrate their ability and effectiveness in responding to unforeseen changes in the ecosystem. This includes impacts on vulnerable species like the North Atlantic right whale.
More than an indicator of the effectiveness of fisheries’ performance, MSC certification also acts as an incentive for harvesters to continually improve their practices, monitor impacts and prove that they operate sustainably - requirements that are all the more important when faced with a challenge of such magnitude.
All certified fisheries are also subject to annual, independent and open audits. Any new information regarding interactions with right whales can trigger an expedited audit to review in real-time whether it still meets the MSC Standard.
As early as 2017, an expedited audit was triggered for the Gulf of St Lawrence snow crab fishery that led to the suspension of its MSC certificate for failing to demonstrate that it did not hinder the recovery of right whales. The fishery has since voluntarily withdrawn from the MSC program and entered a Fishery Improvement Project. They are now trialing ropeless gear and other protective measures with the goal of working toward re-gaining MSC certification.
Consumers, retailers, seafood suppliers and anyone concerned with the impact of their seafood choices on vulnerable species like North Atlantic right whales can look for the MSC blue fish label to know that it was caught in an environmentally sustainable way that meets required regulations, and proactively minimizes its impact on the marine ecosystem.
FRENCH:
Comment la certification MSC soutient la protection des baleines noires de l'Atlantique du Nord
Au cours de la dernière décennie, les changements climatiques affectant l’habitat et les sources d’alimentation de la baleine noire ont eu un impact sur leurs habitudes migratoires. Ces changements ont causé davantage d'interactions entre cette espèce vulnérable, les engins de pêche et les navires de marchandise et de croisières qui ont malheureusement abouti à un nombre sans précédent d'empêtrements et de décès de baleines noires entre 2017 et 2019. Cette situation grave et tragique préoccupe vivement tous les acteurs de l'industrie de la pêche ainsi que le MSC.
La réaction des différentes parties prenantes en 2017 at été rapide. Démontrant précisément le type de collaboration nécessaire pour faire face à une situation de cette ampleur, des efforts considérables ont été déployés par les pêcheurs, les organismes gouvernementaux, les scientifiques, et d'autres ONG pour rapidement élaborer et mettre en œuvre des mesures de protection pour la baleine noire.
Moira Brown, scientifique principale à l’Institut canadien des baleines, a déclaré: «En termes de recherche, de surveillance et de mise en place de mesures de protection réalisables, je ne pense pas que quiconque travaille plus fort que le Canada en ce moment pour comprendre comment aider cette espèce.» Bien qu'il n'y ait pas eu d'autres mortalités de baleines enregistrées depuis les trois dernières années, toutes les personnes impliquées restent vigilantes et dédiées à continuer à mettre en place les améliorations nécessaires pour minimiser les interactions avec les baleines noires.
Plus tôt ce mois-ci, le programme Seafood Watch de l'aquarium de Monterey Bay a publié une un rapport recommandant aux consommateurs d'éviter les produits de la mer provenant de plusieurs pêcheries canadiennes et américaines qui utilisent le casier et le filet maillant comme engin de pêche. Il cite le risque potentiel que ces pêcheries représentent pour la baleine noire et que «les mesures de gestion actuelles ne vont pas assez loin pour favoriser le rétablissement de l'espèce.»
Sept pêcheries certifiées MSC opèrent dans les zones concernées - six au Canada: le crabe des neiges de l’AQIP, le crabe des neiges du plateau néo-écossais, le crabe des neiges de Terre-Neuve et Labrador, le homard des provinces maritimes, le homard de la Gaspésie, le homard des îles-de-la-Madeleine; et une aux États-Unis: le homard du golfe du Maine.
La certification MSC est un outil important et fait partie de la solution au défi d'éliminer les risques d'empêtrements pour les baleines noires. Il soumet les pêcheries certifiées à une charge de preuve extrêmement élevée, exigeant qu'elles démontrent scientifiquement leur capacité et leur efficacité à répondre aux changements imprévus dans l'écosystème. Cela comprend la considération des impacts de la pêche sur les espèces vulnérables comme la baleine noire.
Plus qu'un indicateur de la performance des pêcheries, la certification MSC incite également les pêcheurs à améliorer continuellement leurs pratiques, à surveiller leurs impacts et à prouver qu'ils opèrent de manière durable, des exigences qui sont d’autant plus importantes lorsqu'ils sont confrontés à un défi de telle envergure.
De plus, toutes les pêcheries certifiées sont soumises à des audits annuels, indépendants et transparents. Toute nouvelle information concernant les interactions d’une pêcherie avec les baleines noires peut déclencher un audit expédié pour vérifier en temps réel si la pêcherie en question répond toujours aux exigences du Référentiel Pêcherie MSC.
Dès 2017, un audit expédié à été déclenché pour la pêcherie de crabe des neiges du golfe du Saint-Laurent qui a entrainé la suspension de sa certification MSC dû à son inhabilité de démontrer qu'elle ne nuisait pas au rétablissement de la population de baleines noires. Depuis, la pêcherie s'est volontairement retirée du programme MSC et s'est engagée dans un projet d'amélioration de la pêche. Ils testent présentement des engins de pêche sans cordage et d'autres mesures de protection dans le but de retrouver la certification MSC.
Les consommateurs, les détaillants, les fournisseurs de produits de la mer, et toute personne soucieuse de l'impact de ses choix sur les espèces vulnérables comme les baleines noires peuvent rechercher l'étiquette bleue du MSC pour avoir la confirmation que le produit de la mer a été pêché de manière durable qui respecte les réglementations requises, et qui minimise proactivement l’impact sur l'écosystème marin.